21‏/3‏/2011

Naama : Personnages

SIDI AHMED EL- MEJDOUB

Saint – patron de wilaya, Sidi Ahmed El Mejdoub , que Dieu nous accorde sa baraka, est l’ mbléme de toute la region de Nàama , Sidi Abou Abbes Ahmed EL mejdoub El souni est venu au monde en 898 Hégire (1493) il a passé son enfance au milieu d’une famille noble, pieuse et savante ; qui gérait des sites religieux et enseignait le Coran, la tradition et le culte musulman dans tout le sud ouest et jusqu’en Maroc , à Fés.
Cet honorable descendant de Abou Bakr EL sedik n’ est autre que le fils de sidi Cheikh Abou Daoud Slimane Ben Abi Smaha le Bakraou , un illustre théologien , qui excellait dans l’enseignement d’ Efikh Elmalikit rès jeune, Sidi Ahmed El Mejdoub apprend apprend le Coran et le hadith auprés de son pére et de son cheikh spirituel Ahmed le Miliani , et s’isole à 30 km de chellala , à Mechrah ELAbyedh , afin de prier et de méditer.
Il se marie avec keltouma, de son vrai nom Oum keltoum Bent Chérif sidi Boudkhil et quitte le campement familial pour s’établir à ASLA .
Il a alors trois enfants : Sidi Slimane , Sidi Toumi et Dhabia, qui se marie avec son cousin , Sidi Abdelkader Ben Mohamed Sido Cheikh .
Soufi convaincu, EL Mejdoub devient un modèle en matiére d’apprentissage et d’exécution des sciences du soufisme qu’il transmet à ses adeptes. Il combat la sorcellerie et tout ce qui est contraire à la religion musulmane et se déplace à dos d’àns pour montrer aux musulmans le droit chemim . ll meurt à Asla en 879 H (1570) .
Selon certains historiens, Si Ahmed E l M ejdoub fut enterré dans un mausolée ; à Chellalla aupés de son frére Sidi Mohamed.
D’autres disent qu’il repose au contraire à Asla.

Lalla Safia

Reposant aujourd’hui à Tout, lalla Safia est la sainte généreuse et la bienfaitrice de Nàama .
Les habitants de la région lui attribuent des pouvoirs mystiques et des dons divins , et implorent toujours sa baraka.
Fille de Sidi Slimane samahi , cheikh soufi , lalla safia est née en 1510. Très vite , elle devient le disciple de son pére .
Elle apprend le Coran , Ei tassaouf selon Er- Tarika El Chadiliya et , pendant une période, étudie les sciences d’ ElBoubakaria à Figuig et ses environs.Elle épouse Sidi Abdarrahmane B en Moussa , un noble de Sofaissifa, également éléve de son pére.
Mais celui- ci est brusquement ravi à la vie alors que lalla Safia n’ a pas encore 30 ans ll laisse derriére lui trois fils : Sidi yahia , sidi Ahmed et Sidi Moussa.
Sage, généreuse et grande croyante, la veuve fait beaucoup de bien autour d’ elle.
Elle éléve ses enfants, selon les principes de l’ lslam et en fait des saint – patrons.
Ainsi, Sidi Ahmed devient un saint patron réputé dans la région d’ Ain Beni Mtahar Berenket, dens L'est du Maroc alors qus Sidi Moussa, reste à Tiout o’u il est enterré.
Morte en 1585 , lalla Safia est enterrée une premiére fois ; prés de Sofaissifa avant que son corps ne soit ensuite transféré à Tiout après une bataille qui oppose les tioutis aux habitantsde Sofaissaifa, chacun voulant garder la baraka de cette sainte , qui aura été l’ exemple méme de la femme musulmane et de la mére parfaite.

Cheikh Bouamama

L'épopée du Cheikh Bouamam.

Mohamed Ben Larbi Ben Brahim, dit Cheikh Bouamama, a été affublé de ce surnom toute sa vie durant parce qu'il portait un turban (âmama) sur la tête, semblable en cela à tous les Arabes. Issu de la famille des Ouled Sidi Taj, treizième fils que le premier aïeul de la famille a eu de sa seconde épouse de Figuig, il est connu comme descendant de la branche des Ouled Sidi Cheikh de la région Ouest.
Bouamama naquit probablement entre 1838 et 1840 à Ksar El Hammam el-Foukani, dans la région ouest de Figuig. Durant cette phase difficile de l'histoire d'Algérie, sa famille fut obligée de s'exiler, de quitter le pays pour s'établir en territoire marocain.Cela coïncida en outre avec la signature du traité de Lalla Maghnia en 1845 entre les autorités françaises et le sultan marocain Abderrahmane. Son père, Cheikh Larbi ben El Horma, qui pratiquait le commerce des burnous et des bijoux entre la région de Figuig et Moghrar et-tahtani (Actuellement kalaat cheikh Bouamama à 40 Km de Ain Sefra), mourut en 1876 dans cette région. Spirituellement, Cheikh Bouamama était un adepte de la confrérie Tayyebya, venue du Maroc. Traversant les frontières, elle arriva dans l'ouest de l'Algérie et étendit très rapidement son influence. Par ailleurs, son affiliation à la confrérie Tayyebya, ne l'empêcha nullement d'être influencée par la confrérie Senoussia en raison de la parenté existant entre celle-ci et la tribu des Ouled Sidi Cheikh, originaire également de l'Ouest Algérien.Cheikh Bouamama put fonder sa propre zaouia dans la région de Moghrar et-tahtani , ce qui accrut sa popularité et augmenta le nombre de ses disciples et adeptes dans les régions sahariennes. En égard à sa gentillesse et sa piété sa réputation se répandit parmi les tribus et ses fidèles étaient très nombreux, ce qui troubla les autorités françaises représentées par les bureaux arabes.

La résistance de Cheikh Bouamama dura plus de vingt trois ans-la plus longue résistance algérienne contre les français- au point qu'il fut appelé l'Emir Abdelkader 2ème. Il fut connu par ses capacités exceptionnelles à affronter les forces d'occupation qui ne réussirent guère à mettre un terme à son activité malgré toutes leurs tentatives politiques et militaires, jusqu'à son décès le 17 octobre 1908 à Oujda au Maroc.

Isabelle EBERHARDT

Isabelle Eberhardt est née à Genève 1877. Dès le début, son identité est incertaine. Déclarée à sa naissance «enfant illégitime», elle est la fille de Nathalie Eberhardt et d'Alexandre Trophimowsky.

A 20 ans, Isabelle quitte Genève pour Böne, dans l’Est constantinois. Elle découvre un Pays, une culture, une religion, l'Islam, qui vont l'imprégner totalement.

Pendant une grande partie de son existence, elle mène une vie de nomade en Afrique du Nord, revêtue de son
identité préférée (elle en prendra plusieurs), celle du Maghrebin Mahmoud Saadi. Elle se convertit à l'Islam. Se faisant passer pour un homme, elle peut entrer dans tous les lieux où les femmes ne sont pas admises, ce qui facilite aussi son travail de journaliste. D’un autre côté, sa vie fort peu conventionnelle éveille rapidement la suspicion de certains colons français qui se mettent à la surveiller.

Le 25 octobre 1904, elle trouve la mort dans l’inondation d’Aïn-Sefra. Elle a 27 ans.